L'aube d'un jour nouveau (Sandrine Botigna)
Merveilleux week-end de visite de notre petit dernier de 28 ans et de sa douce....
J'ai pour cet enfant (adulte) un amour dévorant, protecteur, admiratif. J'adore ce qu'il est devenu, courageux, autonome, doté de hautes valeurs morales, d'un sens de l'humour ravageur et fin, d'une belle curiosité intellectuelle et enfin d'une sécurité intérieure rassurante pour ses proches.
Bien sûr, il a des failles, des fêlures mais qu'il sait gérer, pour le moment, avec intelligence et force. Il a épousé voilà deux ans et demi sa princesse, jolie brune au teint mat avec laquelle j'ai beaucoup d'affinité et une grande affection. Je la connais maintenant depuis environ 10 ans. En effet, leurs amours lycéennes se sont transmutés en amours adultes au fil d'une maturation attendrissante.
Mais, voilà vis-à-vis cet enfant et de mes autres enfants, je me pose souvent la question de notre rôle de parents. Doit-on prodiguer à notre progéniture adulte des conseils, des attentions constantes, les assurer de notre amour ? C'est ce que j'ai cru, au début, lorsqu'ils me manquaient trop.
Au fil du temps, je crois que le plus beau cadeau qu'on puisse faire à ses enfants devenus adultes c'est de "céder la place... pour accéder à une qualité plus subtile de relation. Plus subtile mais toujours aussi efficiente car la relation est toujours, comme une transfusion sanguine qu'aucune distance ne saurait arrêter."
"...je ne dis pas que cela soit facile". Mais j'ai compris "qu'au moment où l'on pourrait croire qu'il n'y a plus rien à faire pour les aider à trouver leur chemin, alors au contraire, tout ne fait que commencer : le travail de père et de mère s'exerce alors plus que jamais à ce moment-là sur soi-même. L'évolution intérieure des parents diffuse, au delà de l'espace et du temps, une énergie subtile aux enfants devenus adultes". (Annick de Souzenelle).
J'ai souvent observé combien, à chaque rencontre, à chaque moment passé ensemble, mes enfants repartaient requinqués, redynamisés, apaisés dans une sorte de bonheur léger et tonique qui, par effet miroir, me donne un tonus d'enfer.
Voilà, aujourd'hui, j'ai ce tonus d'enfer, ce ressenti puissant du bonheur. Par ce billet, je voulais en témoigner et si possible faire infuser ma belle énergie jusqu'à vous, mes chers amis blogueurs..
Une maman comblée et si consciente de son rôle...
RépondreSupprimer"Céder la place... pour accéder à une qualité plus subtile de relation", une belle leçon d'amour, Malou !
Merci pour ce cadeau, je t'embrasse.
Une maman qui a su trouver sa place et rien que sa place, au fil du temps. J'ai comblé une certaine frustration due notamment à la distance géographique et maintenant seulement j'ai compris que le lien pourrait être riche malgré les kilomètres. Et puis les rencontres sont régulières. Je t'embrasse, ma belle Norma. Merci pour ton empathie qui fait du bien.
Supprimerune adaptation nécessaire en fonction de l'âge de nos "chers petits", une évidence pas toujours facile à mettre en oeuvre ... et ne pas dépasser le rôle de grands parents !
RépondreSupprimerbonne soirée Malou
une évidence, dis-tu sans doute pour certains. J'ai mis un certain temps,en ce qui me concerne, à trouver ce chemin qui aujourd'hui m'apaise et me comble. Je t'embrasse Josette. Merci pour ta visite.
SupprimerJe me retrouve dans tes mots, je comprends que tu sois heureuse d'avoir passée du bon temps avec ton fils et son épouse, j'ai un fils qui est tout pour moi, il a épousé en 2011 une japonaise après 4 années de relation, Nao étant venue faire une année d'études en France en 2006, est repartie dans son pays, mon fils la voyait pendant ses vacances qu'il cumulait pour la rejoindre au Japon 6 semaines chaque année, le reste du temps ils discutaient sur le net sur skype, mais pas facile avec les 7 heures de décalage horaire, maintenant elle est en France depuis deux ans, elle est docteur en biochimie et travaille dans le laboratoire de recherche d'une faculté, en attendant de trouver un poste définitif dans la recherche, loin de ses racines, nous l'entourons de beaucoup d'amour. Le rôle de parents est une mission importante, pas toujours évident, je pense que l'on essaie toujours de faire ce qu'il y a de mieux pour éléver de la meilleure façon nos enfants avec des vraies valeurs. Je leur donne parfois des conseils, eux m'en donnent également, nous sommes chaque fois heureux de nous retrouver.
RépondreSupprimerJe t'embrasse et te souhaite une douce semaine chère Malou.
Ma chère Edith. Je sens en toi tant d'amour mais aussi de respect dans ce que tu ressens que sans aucun doute tu as trouvé un chemin relationnel adapté entre toi et ce fils et sa compagne. Chaque chemin est singulier et doit toujours être retravaillé. Nos enfants évoluent, prennent de l'âge, s'enracinent dans leur vie familiale, leurs propres enfants grandissent. Nous les grands-parents vigilants et tendres devons toujours trouver la bonne attitude. Ils ont à construire leur vie d'adulte et nous devons nous construire notre vie dans la maturité puis ensuite dans la vieillesse. Ce savoir-être que nous nous devons de cultiver est le plus beau cadeau à nous faire à nous et à leur faire à eux. Je t'embrasse ma chère Edith et souhaite le meilleur à ce couple que tu chéris si fort. Merci pour le partage
SupprimerBonsoir Malou,
RépondreSupprimerQue rajouter au très beau message d'Edith qui fut la première (il y a deux ans) à écrire sur mon blog, sinon que j'ai lu Annick de Souzenelle il y a un certain temps et j'ai un excellent souvenir de ces lectures.
Oui, il faut savoir passer la main, mais je pense néanmoins que la main doit toujours rester tendue. dans le monde où nous sommes la famille est une valeur sûre, une oasis sur un territoire aride que l'amour adoucit.
Belle soirée Malou.
Bises.
Evelyne
Ah que tu as raison, Evelyne, sur cette main tendue, cette porte toujours ouverte, cette oreille toujours à l'écoute. C'est vrai que la famille est une oasis où l'on se fait du bien, tous ensemble. Simplement, ce que je voulais mettre en exergue, c'est que des parents d'enfants adultes doivent veiller à ne pas dépendre pour leur bonheur de leurs enfants. Ils ont à cultiver leur propre jardin pendant que leurs enfants tissent leur vie de famille avec toutes les difficultés de la vie moderne. Savoir ses parents heureux et autonomes, ouverts, bienveillants sur leur chemin de vie est un beau cadeau à leur faire. Cela leur permet de garder leurs forces vives pour construire leur vie et ne pas s'alourdir avec les états d'âme de leurs parents dans le manque de leurs chers petits devenus grands. Belle journée à toi, Evelyne. Bises azurées.
SupprimerLorsque je vois mes deux fils réunis, ce qui n'est pas si fréquent maintenant, depuis que mon fils aîné est parti vivre en Bretagne, et que je les vois discuter, tous deux, complices, que je les vois rire ensemble, je fonds de bonheur. Rien que de les regarder, je suis heureuse. D'autre part, je pense que nos enfants eux-mêmes peuvent puiser de la force et de l'énergie en nous (s'ils en ont besoin), juste dans le fait de nous voir bien dans notre relation avec eux, une relation sereine et heureuse.
RépondreSupprimerMoi aussi, j'avais l'un de mes fils à la maison ces deux jours, avec sa petite tribu. Je leur donne, ils me donnent, c'est un échange, un partage, vivifiant autant pour les uns que pour les autres.
Joli billet, Malou, merci. Je te souhaite une bonne soirée, ma douce, et je t'embrasse fort.
Que tu parles bien de ta relation avec tes fils, Françoise ! je me retrouve bien dans ton état d'esprit. Trouver une sérénité, une joie de vivre loin de ses enfants est une belle réalité. J'ai dû travailler fort sur moi pour trouver le bon chemin tant j'étais proche d'eux pendant leur enfance, leur adolescence. Lorsqu'ils se sont envolés, j'ai continué à vivre sur ce schéma. j'étais en attente de leur coup de fil, de leurs visites et quand ce lien s'espaçait je souffrais. Il m'a fallu faire un travail sur moi. Ce témoignage est l'objet de mon billet. Je te souhaite une belle journée et 'envoie mille bises iodées de mon petit coin de Bretagne, ma chère Françoise.
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RépondreSupprimerCoucou Malou ! :o) merci pour cette belle publication et ce témoignage touchant d'une maman.
Tu sais qu'en ce moment j'ai chez moi, en vacances mon fils aîné de 24 ans, et tes mots me parlent encore + !!!!
De mon côté aussi nous avons une belle relation. Patrice (mon mari et leur papa) est en accord avec moi ... nos enfants sont grands et même si nous les aimons plus que tout nous devons savoir "les lâcher" et entamer une autre relation. C'est un réel bonheur de passer du temps avec eux et nous profitons de chaque instant quand on se voit.
Comme nous sommes loin d'eux toute l'année, on se contacte très régulièrement par Skype ou par mail... le lien existe et il est très fort !
Encore merci pour ce joli billet rempli de tendresse maternelle.
BISOUS ensoleillés de Thaïlande et bonne continuation !!! :o)
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Quand je lis tes billets sur ton blog, on sent tout cet amour pour tes enfants. Mais je note que tu sais être heureuse sans eux. Il me semble que tu as su développer un savoir-être qui est le tien, une joie de vivre qui fait plaisir à voir. Savoir lâcher ses enfants comme tu le dis si bien tout en restant disponibles pour eux et sans être dans l'attente. Voilà un beau parcours. Je t'embrasse ma chère Nancy. A bientôt.
SupprimerBonsoir Malou,
RépondreSupprimerAvant tout, je veux m'excuser. Suite à ta cordiale invitation en décembre, je suis venue visiter ta maison-blog (ton expression).
Une "pause" était annoncée jusqu'en janvier. Je me suis promenée lentement dans les pièces mais avant de quitter cet endroit chaleureux, j'ai installé ma petite chaise dans ton cadre de membres. Je suis revenue à quelques reprises sans commenter parce que ma tête et mon coeur étaient embués par le brouillard.
Aujourd'hui, tu m'as touchée mais sans me bouleversée. C'est un sujet qui me trouble... J'ai 69 ans, deux fils, M. 50 ans et S. 47 ans et trois merveilleux petits-enfants, (Mève 15, Jo 13 et leur cousin Thomas, 12 ans, fils de M.).
Tout en douceur, ce n'est pas la lecture de ton message qui m'a troublée, bien au contraire. Ton billet parle d'amour, de respect, de liberté et de valeurs morales. Dans The Future, Léonard Cohen chante « Il y a une fissure en toute chose, c'est ainsi qu'entre la lumière ». Ses paroles me réjouissent... enfin un avantage aux imperfections.
Depuis sept ans mon discours, qui a déjà été le tien, a beaucoup changé. J'ai consulté une psychologue pour comprendre mes erreurs. Qu'est-ce que j'avais fait pour que la femme de mon fils S. m'empêche d'avoir des contacts avec leurs enfants. Je crois avoir été une mère qui répondait aux critères de Annick de Souzenelle, mais la jalousie d'une femme, d'une mère peut briser une autre mère. C'est la conclusion de ma thérapie
C'est un long ruban que je t'envoie en espèrant seulement qu'il ne sera pas encombrant. Merci Malou, je reviendrai.
Bisous tout doux et tendres câlins.
Grim'
Ma chère Grim". J'ai suivi ton histoire de vie avec une empathie tellement forte pour toi. J'ai souffert avec toi de cette amputation grand maternelle à laquelle on t'a contrainte. Je suis admirative de ta remise en cause via une psychothérapie. Mais il est vrai que tisser une relation implique, comme le dit si bien Jacques Salomé, que chacun tienne un bout de l'écharpe relationnelle. Ta belle-fille, repliée sur ses névroses n'a pas su le faire et je trouve cela si triste tant pour Meve et Jo que pour toi aussi bien sûr. Comme tu le dis si bien, faisons confiance en l'avenir. Je te souhaite si fort que ces petits devenus grands te reviennent.
SupprimerPour tes visites sans commentaires de ces derniers temps, il n'y a pas de problème. Je souhaite juste que le brouillard qui t'enveloppait se dissipe et sans doute est-ce le cas puisque tu t'es posée ici le temps de ton bel écrit. Je vais quelque part, sur mon blog, essayer d'y placer un bon feu crépitant. Tu sauras, ma chère Grim" qu'il est pour mes amis blogueurs bien sûr, mais je t'y ferai une place toute particulière. Ainsi tu sauras où venir réchauffer ton coeur et dissiper le brouillard si jamais il s'imposait de nouveau.
Je t'enperle de gouttes de rosée irisées comme autant de bises douces.
Bonjour Malou,
RépondreSupprimerQue dire, que dire ?
Ne pas s'imposer mais répondre toujours présent quand ils te font savoir franchement ou de manière détournée qu'ils ont besoin de conseils, d'un coup de pouce.
Ne jamais "pleurer" pour les voir et ne pas les envahir car leur vie à construire est à vivre à deux.
Faire confiance en leurs choix et "grincer" les dents, parfois, en silence.
Bonne journée et merci de nous faire partager ces instants incomparables de bonheur que toutes les mamans connaissent.
Bises
Tes paroles me sont douces, ma chère Moun. Je sais combien tu es présente pour eux, tellement dévouée pour tes enfants, pour ta petite-fille que tu as su déménager pour eux. Tu as une belle philosophie pour les accompagner. J'ai même réussi en ce qui me concerne à plus "grincer des dents, parfois en silence". Je respecte totalement, désormais, leurs choix de vie et ne m'implique plus du tout, même mentalement, dans leurs erreurs supposés. Cela m'a allégée d'un grand poids. J'apprends aussi à leur fixer des limites pour qu'ils respectent mes temps de vie. Tout cela se fait tranquillement, doucement, dans un respect mutuel. Je t'embrasse, ma belle Moun et te dis à bientôt.
SupprimerMerci de partager avec nous ton tonus et ta joie...
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord avec Annick de Souzenelle...Si nous avançons sur notre chemin, eux avanceront sur le leur...il y a des liens subtils entre les êtres..et ce n'est pas en les abreuvant de conseils qu'on les aidera...on peut être présents et attentifs autrement
Bonne journée !
Nous sommes sur le même chemin, Gazou. Paradoxalement, c'est ce savoir-être là qui enrichit notre relation et nous permet à nous d'avancer, libres, sur notre chemin de vie. J'aime ce mot de "liens subtils entre les êtres", c'est tellement vrai. Quant aux conseils, on dit qu'ils sont faits pour ne pas être suivis. Ma mère (paix à son âme) était tellement là-dedans que la fille rebelle que j'ai toujours été prenait systématiquement le contrepied de ses conseils. Cela me faisait de la peine, certes mais je ne pouvais faire autrement tant je voulais rompre ce lien d'une sorte de sujétion qu'on voulais m'imposer. Belle journée à toi, ma chère Gazou.
SupprimerTiens donc, tu connais Annick de Souzenelle ... J'adhère tout à fait à ce qu'elle exprime sur la nécessité, lorsqu'on est un peu dégagé des tâches matérielles liées à l'éducation, de travailler sur soi-même. Nous sommes des êtres de liens et travaillant sur soi, on enrichit les autres de notre ouverture, simplification et apaisement. Mais, bien sûr, cela s'effectue dans la durée ...
RépondreSupprimerDis-moi, pourquoi ne connaitrais-je pas Annick de Souzenelle ? je la suis depuis un moment et suis en train de lire : la parole au coeur du corps qui me permet une sorte d'élargissement de la pensée et me permettra peut-être de retrouver un désir de Dieu contre lequel je me suis rebellée. Les êtres de lien que nous sommes ont à s'engager sur un chemin d'approfondissement de notre être. J'ai entamé ce travail grâce à mes lectures mais aussi grâce à une psychothérapie analytique. C'est vrai que c'est un long chemin mais qui fait tellement de bien....à nous et à notre entourage.
SupprimerElle habite à 20/30 kilomètres de chez moi et je ne pensais pas qu'elle était très connue. Mon exclamation voulait souligner une complicité de pensée, même si je ne l'ai pas encore lue ...
SupprimerMa très chère Môman,
RépondreSupprimerTrès beau post et surtout très touchant.
Nous n'avons pas encore le bonheur d'être nous même parent mais ce que nous savons c'est que nous avons de très bons modèles devant nous. Nous espérons transmettre à nos futurs bambins tout l'amour et les valeurs qu'on nous a transmis.
Que c'est vrai ce que tu dis "l'effet revigorant" lorsqu'on se voit. On partage des moments simples et remplis de sincérité tout en admirant la beauté du lieu où nous sommes.
Je t'aime très fort
Gros bisous
Coco
Ma belle-fille très chère. Je suis très touchée par ton commentaire. Ce que tu m'écris me va droit au coeur, infiniment. Le bonheur d'être parents viendra et je serais heureuse de voir vos enfants, mes futurs petits-enfants s'imprégner de nos valeurs familiales et humanistes, de celles de tes parents aussi.
SupprimerContinuons donc à nous "revigorer" les uns les autres, à nous redonner un coups de peps. Quand le bonheur est là, même s'il pas total, bichonnons-le. Je ne sais plus qui disait : on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en partant". Je ne suis pas du tout d'accord avec cela. Le bonheur est fait d'une succession de petits bonheurs du quotidien, des attentions faites aux gens qu'on aime, de notre bienveillance à leur égard, de notre empathie. Je sais que tu as ces qualités là ainsi que ton mari, mon fils.
Je t'embrasse fort, ma chérie. Je t'aime moi aussi très fort. Transmets à qui tu sais mes plus tendres sentiments.
Ma chère Malou, que ton billet est doux et rempli de sensibilité. C'est le coeur d'une maman qui parle, le tien. Toute notre vie, nous chérissons nos enfants, petits, adolescents et adultes mais un beau jour l'oiseau quitte le nid sans oublier ses chers parents. C'est la vie. A leur tour de créer une famille dans l'amour. Il est bon de se retrouver parents-enfants dans une gaie atmosphère. Parfois, ce n'est pas souvent puisque nos enfants ont aussi leur travail, des enfants à s'occuper mais les rencontres n'en sont que plus belles... Vois-tu Malou, je suis maman et grand-maman. J'ai deux filles et l'aînée a un fils de 24 ans qui nous a présenté dernièrement son amie qui souhaite devenir professeur de français. Ma cadette a deux filles. Même si les visites se font parfois plus rares, enfants et petits-enfants sont toujours dans notre coeur et eux le savent si bien.
RépondreSupprimerJe suis heureuse de lire ton billet "bonheur et tonifiant".
Merci de ce très beau témoignage. Il fait du bien!
Je t'embrasse bien fort :-)
Tes mots respirent le respect et l'amour, la douceur aussi et tant de bienveillance. Je ne doute pas que toi qui es sans doute un peu plus âgée que moi tu as su emprunter ce chemin de crête qui nous permet de trouver un bel équilibre relationnel entre eux et nous. Je suis heureuse aussi t'en connaître un peu plus sur ta vie toi, si discrète sur ton blog. Je sentais que derrière tes photos si sensibles, si poétiques se cachait une belle personne. Tu me le montres aujourd'hui, je t'en remercie sincèrement. Je t'embrasse bien fort, aussi, ma chère Denise au tendre prénom de ma maman.
SupprimerBonjour Malou
RépondreSupprimerJe reviendrai commenter, mais là je veux juste te dire que le problème est résolu : Il venait d'une erreur de ma part tout bêtement
Gros b&cots
OK Nettoue ! Gros bécots!
SupprimerCéder la place en apparence, ne jamais s'imposer ou intervenir, mais veiller et être toujours présente si l'on sens être désirer !
RépondreSupprimerOui, c'est ce qu'il faut faire Malou, malgré le chagrin que l'on en a.
Bisous ma belle
Le chagrin Nettoue ? cela me rend triste pour toi, cette phrase qui cache de la douleur. Quelqu'en soit les motifs, je t'embrasse fort pour cela.
SupprimerEt pourtant, tu sembles si respectueuse de la vie de tes enfants, si attentive...ah ces incompréhensions familiales sont vraiment terribles ! P'tits bécots, ma chère Nettoue. N'hésite pas à venir te réchauffer ici si tu as un coup de blues, je te préparerai une boisson bien chaude près d'un feu crépitant. Cela fait tant de bien.
Ma douce âmie, j'ai du retard dans mes lectures partout chez ceux que j'aime ! Je suis mère avant tout ... :) Je prendrai mon temps pour te lire, ne m'attends pas trop vite d'accord, j'aime tellement découvrir tes billets toujours intéressants ! et ne jamais ( autant que je peux ) répondre à la légère.
RépondreSupprimerça me touche tant ce que tu écris là de ton fils, de ton adoration de lui et de cette subtilité relationnelle que tu as apprise par amour ! justement et qui en retour après l'effort sans doute te renvoie du bonheur de l'énergie, de la fierté !
Oh moi justement j'en suis à "mes oiseaux s'envolent juste du nid" ma petite vient d'avoir 18 ans qui nous a quittés à la rentrée scolaire ! :( pour vivre plus loin et appren dre à vivre seule pour ses études, et c'est dur ! pour elle pour moi ! j'ai passé le gros le premier trimestre, je m'habitue, vrai ! mais des relents de manque en corps, je m'efforce de ne pas lui crier comme elle me manque, j'y arrive de mieux en mieux, elle est si jeunette encore et jusque là si protégée, mais il le faut et j'apprends chaque jour à être plus grande parce qu'elle me montre le chemin, elle est si ... merveilleuse ! et mère veilleuse cette petite ...
Oh tu sais que je suis spontanée, puis-je te dire que je préférais ta précédente police, celle-ci est un peu vive à mes pov'yeux ...
Je file, je vais bosser chez elle, c'est ma journée ! :)
Je t'embrasse très fort, et j'aime t'écrire ma chère Malou, en confiance.
Ne t'en fais surtout pas Veronica. Tu viens quand tu le peux, tu déposes un commentaire si mon billet te parle et surtout si tu en as le temps. Je sais ce qu'est la vie d'une femme active, à l'écoute de ses enfants. J'adore quand tu viens déposer ici ta petite graine de réflexion, toujours juste et sincère. Mais si tu tardes à venir, il n'y a aucun problème. Il est vrai que désormais je suis à la retraite, les enfants envolés du nid depuis un certain temps. Ma problématique de vie est donc totalement différente de la tienne.
SupprimerTa petite grande vient de prendre son envol...je me revois tellement dans tes mots... je me retourne et me rappelle ce désarroi dans lequel j'étais. Les laisser partir et en même temps continuer à les protéger de quoi en fait ? Nous les avons élevé avec un certain nombre de valeurs, nous avons fait tout ce qui est en notre pouvoir pour développer leur autonomie, leur réflexion, leur force. Alors, à leur départ, faisons-leur confiance. Nous ne pourrons leur éviter ni la souffrance, ni les erreurs, ni parfois un sentiment de solitude. Ainsi se forgeront-ils les bases de leur d'adulte comme nous avons su le faire. Trop protéger génère une dépendance psychologique très délétère pour leur construction et qui n'enrichit absolument pas notre relation. Au contraire, elle la fragilise et nous empêche et les empêche d'avancer.
J'aime cette attention que tu portes à son émancipation quand tu dis "j'apprends chaque jour à être plus grande parce qu'elle me montre le chemin...), c'est vrai que nous avons beaucoup à apprendre de nos enfants. Quant à ce "mère veilleuse", il m'interpelle (sourire), qui est la mère de qui ? (je te taquine...mais...
quelque chose se jouerait-il là à te titiller ??? ).
Je t'embrasse très fort, ma chère Veronica, oui en confiance car je sais que tu es une bien belle personne que je suis heureuse de connaître et avec laquelle j'échange en toute confiance et sincérité.
ô merci chère hôte ! c'est tellement beau comme ça !
RépondreSupprimerRêve-errance à vous ... :)
Rève-errance à vous, chère dame visiteuse. J'adore cette métaphore du rêve-errance. Je la prends à mon compte tant cela me parle.
SupprimerBises ventées de cette belle journée azur, ma chère amie blogueuse.