auteur inconnu
Pendant si longtemps,
elle n'avait su que faire
puis s'était prise au jeu du faire
toujours plus, toujours mieux.
Toujours ce goût frénétique de l'agir
l'action dans le travail
l'action dans le repos
l'action dans les loisirs.
Cette volonté de ne pas perdre son temps
de tirer sur la corde de la vie.
Cette peur de n'être pas à la hauteur.
Cette peur de ne pas être la première,
la seule, la préférée.
La peur de ne pas faire assez
pour être aimée, appréciée, reconnue.
La nécessité de maîtriser
d'être la maîtresse du jeu, du temps.
La volonté de faire, toujours et encore et encore.
Et puis,
Ce mal-être, cette fatigue,
cet épuisement
ce f...air qui asphyxie,
ce fer qui englue
en une gangue mortelle
ce corps qui n'en peut plus
de ...faire et du ...fer.
Ce soudain impérieux besoin
de lâcher ce f... et s'ennivrer d'air
de lâcher prise.
de lâcher ce f... et s'ennivrer d'air
de lâcher prise.
Apaiser la violence des maux enfouis
pour libérer le silence des mots...
pour libérer le silence des mots...
et enfin
laisser faire...
quelle jouissance !
laisser faire...
quelle jouissance !
quelle liberté !
quelle légèreté !
Merci, maladie du fer.
Grâce à toi,
doucement
elle se guérit du faire.
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
RépondreSupprimerHello et merci Chère Malou
pour ta gentille visite sur mon
petit blog en ce début de semaine.
Je suis heureuse de te lire à nouveau !!!
Ce texte est très touchant et très beau ! je l'ai relu trois fois. MERCI pour ce partage.
BISES de l'autre bout du monde jusqu'à Angers
et à très bientôt ! :o)
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
Bien vu! J'aime quand on relie les mots pour soigner les maux.
RépondreSupprimerCoucou Malou et ravie de te retrouver dans le sillage des mots.
RépondreSupprimerDéjà sans maladie du fer, il faut lever le pied sans vouloir trop en faire.
Bon retour et que tes mots crient tes maux.
Bisous
Trop de faire, peut-être ?
RépondreSupprimerMerci pour tes "maux pour le dire", je t'embrasse.
Très émue, vraiment j'étais triste et me faisais du souci ...Tu as le droit de faire ce que tu veux, de prendre ton temps, de ne rien faire même !
RépondreSupprimerTendresse à faire et refaire dans le creux de l'âme hein ...
Je suis heureuse !!!!
Oh Malou, de retour, quelle joie !
RépondreSupprimerComprendre le savoir-faire pour savoir vivre !
Gros bisous.
Bonjour Malou.
RépondreSupprimerTu reviens donc tu vas mieux...
Un beau texte avec tous ces "je" de "maux".
Belle journée.
Des bises.
Evelyne
Bonjour Malou,
RépondreSupprimerTon billet est très émouvant, car évidemment il ns touche tous à des degrés différents. Comme il est difficile de prendre son temps, et pourtant c'est le NOTRE si précieux, ce capital inestimable, gratuit et sans doute trop à notre portée... Les choses simples sont là autour de ns, mais il est nécessaire pour les voir de mettre souvent le pied sur le frein.
J'espère que tu pourras alimenter ton blog sur la Bretagne, ns apporter de temps en temps les souffles du grand large pour nourrir nos rêves...
Très amicalement, belle journée
moi aussi, je te souhaite bon retour dans ta maison des mots...
RépondreSupprimerToute nouvelle sur l'écran...quoique non...Je répondais régulièrement aux billets de Coumarine il y a plus de trois ans...et je m'y remets.
RépondreSupprimerLâcher prise...laisser aller...ce magnifique texte me touche d'autant plus qu'il me correspond totalement.
Comment ne pas sentir ce 'vide' dans le rien alors qu'il y a tant de sensations à découvrir dans le calme et le silence.
Silence qui remplit l'atmosphère, qui nous remplit...
Toujours 'faire' pour ne pas s'écouter, ne jamais s'arrêter.
Et puis le corps est là avec ses limites et n'en peut plus !
L'anémie, j'connais...trop !
Le fer sans le 'faire'...profiter de ces petits instants de 'rien' pour redécouvrir les blogs.
Quel délice !
Alessandra
Je me retrouve énormément dans ce texte magnifique !:)
RépondreSupprimerMa chère Malou, heureuse de lire tes mots à nouveau, aussi pour te "faire" sourire, fais attention et ne passe pas trop près des aimants ;o))
RépondreSupprimerGros bisous et belle soirée, prends bien soin de toi.
Oups... mon commentaire s'est volatilisé...
RépondreSupprimerJe disais donc ma chère Malou que j'étais très heureuse de te retrouver. C'est du bonheur. Prends bien soin de toi et fais surtout ce que tu as envie... écouter le vent, le silence, c'est si important de prendre soin de soi.
Je t'embrasse très fort :-)
Comme tu expliques bien, Malou ! Je n'avais pas fait le rapprochement, et pourtant je sais bien que les maladies proviennent bien souvent de notre façon d'être. Bien sûr, trop faire, trop de fer ! C'est un plaisir de pouvoir te relire, ma douce, j'aime ton écriture, et elle me manquait.
RépondreSupprimerTu as donc ralenti ton rythme ? Il faut parfois que le corps réagisse pour que l'on comprenne enfin que nous devons changer quelque chose dans notre façon de vivre.
Je te souhaite une belle semaine, ma chère Malou, et je te fais de gros bisous.
Profiter de moments à ne rien faire... c'est réjouissant.
RépondreSupprimerHeureuse de te retrouver Malou.
GROS BECS
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
RépondreSupprimerPetit bonjour chez toi Chère Malou !!!!
ça y est ! nous sommes le
20 mars c'est le printemps !!!
GROSSES BISES d'Asie
et bonne continuation !!
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
Bon retour chez toi, Malou. Tu nous as manquée.
RépondreSupprimerEssaie de profiter un peu du temps à ne rien faire... c'est important.
Bises et douce journée.
Le dire c'est bien le fer c'est mieux !
RépondreSupprimerQuel plaisir de te relire et de voir que cette maladie a aussi ses côtés positifs...Merci Malou !
RépondreSupprimerTontalent ne se dément pas Malou, c'est toujours un plaisir !
RépondreSupprimerBécot ma douce
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
RépondreSupprimerUn petit passage chez toi Chère Malou
Je te souhaite un bon jeudi
Bises amicales d'Asie !!! :)
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰