La nuit, un enfant veille!
Il se love tout contre vous.
Il s'épanche et vous émeut.
Il se donne en confidence.
Il vous demande le secret
Il fait de vous son confident
Il vous dit qu'il est perdu
pas aimé, mal aimé, trop aimé.
Il vous raconte sa vie.
Il vous conte ses douleurs,
Il vous narre sa solitude
Il vous déverse ses blessures.
Il vous dit qu'il est écartelé
Entre des pôles contraires
Entre des forces qui le dépassent
Entre indifférence et incompréhension.
Il se voit tout transparent
Pas important
Inexistant
Encombrant.
La nuit, un enfant veille
et vous réveille.
23/04/2008
J'ai écrit ce poème, il y a 6 ans. Il évoquait le sentiment d'abandon ressenti par ma petite-fille aînée lors de la séparation puis du divorce de ses parents.
Aujourd'hui, elle est devenue une pré-adolescente épanouie, heureuse de vivre. Bien des sentiments contraires la tourmentent encore à cet âge où l'on entame sa mue vers l'âge adulte. Vivre entre les deux familles de ses parents, devenues sa famille est une épreuve continue en même temps qu'une richesse.
Cette année, pendant l'été, elle se représentait le verre à moitié vide. Ensemble, nous nous sommes évertuées à découvrir l'autre moitié bien perceptible, colorée, luminescente et si attirante. Les vacances se continuant sous d'autres cieux, saura-t-elle continuer à discerner et à savourer cette moitié visible ? Les congés d'automne m'apporteront la réponse.
Sans doute, faudra-t-il de nouveau reprendre nos interminables discussions et, une nouvelle fois, stabiliser cette résilience labile.
PS Je viens de me rendre compte que j'avais déjà ré-édité ce poème en décembre 2012 ici. Pardon à ceux qui me suivent depuis mon ancien blog : les chroniques de Malou sur lequel figure l'édition de 2008. Cela fait sans doute redite mais en même temps, ces lecteurs auront ainsi, au fil du temps, des nouvelles de cet enfant brisée puis reconstruite par une résilience salvatrice.
Aujourd'hui, elle est devenue une pré-adolescente épanouie, heureuse de vivre. Bien des sentiments contraires la tourmentent encore à cet âge où l'on entame sa mue vers l'âge adulte. Vivre entre les deux familles de ses parents, devenues sa famille est une épreuve continue en même temps qu'une richesse.
Cette année, pendant l'été, elle se représentait le verre à moitié vide. Ensemble, nous nous sommes évertuées à découvrir l'autre moitié bien perceptible, colorée, luminescente et si attirante. Les vacances se continuant sous d'autres cieux, saura-t-elle continuer à discerner et à savourer cette moitié visible ? Les congés d'automne m'apporteront la réponse.
Sans doute, faudra-t-il de nouveau reprendre nos interminables discussions et, une nouvelle fois, stabiliser cette résilience labile.
PS Je viens de me rendre compte que j'avais déjà ré-édité ce poème en décembre 2012 ici. Pardon à ceux qui me suivent depuis mon ancien blog : les chroniques de Malou sur lequel figure l'édition de 2008. Cela fait sans doute redite mais en même temps, ces lecteurs auront ainsi, au fil du temps, des nouvelles de cet enfant brisée puis reconstruite par une résilience salvatrice.
Un BISOU chez toi pour te souhaiter une douce nuit chère Malou !!!!
RépondreSupprimerQue ce poème écrit à ta petite-fille est BEAU !!!
Magnifique même !
Ta petite-fille a beaucoup de chance de t'avoir comme grand-mère, tu as une belle relation avec elle. Ça compte beaucoup dans la construction d'une personne.
Bonne continuation ! ≧^◡^≦
GROS BISOUS D'ASIE
Merci Nancy. C'est vrai que c'est important les grands-parents, sécurisants comme un roc dans la tempête. Je n'ai pas eu la chance de connaître les miens alors j'essaie d'être présente et joyeuse pour mes petits-enfants. Bises. A bientôt.
SupprimerTrés joli poème, et je suis contente de lire que cette petite fille est devenue une jeune fille épanouïe
RépondreSupprimerOui une belle jeune fille épanouie avec encore des hauts et des bas. Pas tous les jours faciles d'être dans une famille recomposée mais bon dans les familles traditionnelles, il y a aussi bien des turbulences à l'adolescence.
SupprimerCoucou Malou, ton poème me touche beaucoup. Je suis heureuse de savoir que ta petite-fille adolescente est épanouie. Avec tes mots, elle saura trouver sa voie, parfois, il faut du temps mais c'est déjà extra ainsi. Chaque jour un petit pas de plus vers la sérénité.
RépondreSupprimerUn grand merci ma chère Malou de tes passages chez moi et oui, je sens que tu vas beaucoup mieux et tu m'en vois ravie :-)
Douce journée et j'espère que tu as du soleil, chez c'est la pluie.
Je t'embrasse fort.
Oui je vais beaucoup mieux chère Denise. Je suis tellement heureuse que ma petite-fille aille mieux. Je l'ai eu au téléphone il y a 3 jours, elle était chez sa mère. Je l'ai trouvée souriante et en forme. Douce journée, venteuse ici. Je t'embrasse fort.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe découvre votre blog et je le trouve magnifique!
Belle journée
Merci beaucoup Wolfe. Belle soirée.
Supprimer✿ ✿ Un petit coucou amical chez toi chère Malou
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort !!! 。♡♡彡
Passe une douce nuit ! ツ !!!!
≧^◡^≦
Bisous Nancy.A très vite.
SupprimerBonjour Malou,
RépondreSupprimerL'adolescence et ses tourments. Certains enfants la traversent plutôt bien, d'autres ont un peu de mal à trouver leur place entre l'enfance et l'adulte en devenir et rien de tel qu'un grand-parent pour répondre à ses interrogations sur la vie, sur les adultes et leurs contradictions.
Bises et belle journée
C'est vrai Moun que l'adolescence est une période de la vie pleine de turbulences, de douleurs, de transformations ressenties plus ou moins fortement en fonction des individus. C'est peut-être plus difficile dans une famille recomposée où le nombre d'adulte est multiplié par deux. Il est vrai aussi que les beaux-parents peuvent être aussi un recours parfois. Bises
SupprimerBonjour Malou
RépondreSupprimerMerci de ta visite chez moi et pour ton commentaire.
Très beau poème qui concerne malheureusement tant d'enfants écartelés entre Maman et >Papa quand ils ont décidés de ne plus vivre ensemble. Les miens par exemple et le fils de mon fils aîné, séparé de son Papa depuis sa toute petite enfance, à 450 kms.
Belle journée !
Ah les pères séparés géographiquement de leurs enfants, quel douleur souvent. Certains pères d'ailleurs finissent pas lâcher prise en raison de trop de complications et de jeux de rétention par la maman. Bises Claude.
SupprimerJe voudrais compléter.
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a toutes les vacances scolaires dont mon fils bénéficie suite à un jugement du tribunal et le train !
Heureusement que les juges savent arbitrer avec sérénité et ré-équilibrent le rôle parental. Bises Claude.
Supprimerc'est un billet précieux à partager, vraiment
RépondreSupprimerdifficile de comprendre la tourmente occasionnée, et avec le temps, on ne comprend pas davantage comment parfois des choses futiles nous éloignent de l'essentiel, puis des autres... malgré nous...
jusqu'à ce qu'on comprendre que l'essentiel n'est pas de comprendre, mais d'accepter...
acter, et alors, tout devient possible....
doux bisous
Sans doute que le problème de cette enfant fut de chercher à comprendre le pourquoi de la séparation de ses parents plutôt que d'accepter la séparation de ses parents. Mais plus encore, le fait que la maman cherche à la séparer de son papa fut aussi sa grande souffrance. Merci pour tes mots si justes mamalilou. Bisous
SupprimerMerveilleuse poésie ou merveilleuse plume? J'avoue qu'elle me touche, m'émeut, me bouleverse comme toi seule sais le faire. J'ai vu aujourd'hui des enfants rejetés, mal aimés, négligés. Difficile à oublier. Impossible à effacer de ma mémoire.
RépondreSupprimerTon billet est magnifique... Merci pour ce partage qui adoucit ma journée :-) Doux baisers xoxox
Les enfants blessés par des adultes malveillants, seulement parfois maladroits ou trop tournés vers leur égo me touchent vraiment beaucoup comme tu l'exprimes si bien. Cela me met en colère aussi car il me semble que la société toute entière leur doit protection et assume fort mal cette responsabilité. En ce qui concerne le cas plus particulier du divorce, les grands responsables du fiasco, ce sont les adultes paumés qui veulent régler de vieilles rancunes ou des jalousies sans se préoccuper des ravages qu'ils occasionnent à leurs propres enfants. Tu sais si tu as trouvé mon poème inspiré c'est que je suis très touchée par cette enfant que j'aime infiniment. Le soir où j'ai écrit ces mots, la plume courrait, trouvait les mots justes et déversait en un flux continu ma grande peine. Bisous ma chère Jocelyne. Vraiment ravie de ta visite et de notre empathie mutuelle. A bientôt. Douces bises à toi aussi.
SupprimerBeau poème !
RépondreSupprimerMes petits enfants vivent aussi avec des parents séparés
Bonne journée Malou !
Alors si le divorce s'est mal passé au niveau des enfants, tu comprends ce que ressent ma petite-fille blessée. Belle nuit, ma chère Gazou. Bises
Supprimerse séparer pour les parents c'est simple mais le plus dur ceux sont les enfants qui ne comprennent pas encore ce changement de vie et et qui ont besoin de leurs 2 parents
RépondreSupprimeroui flipperine, tu as raison d'autant plus si un des deux parents se met en mode victime et cherche à couper le lien avec le père. Bises
SupprimerJ'aime beaucoup le poème. Et c'est avec un plaisir oublié que j'ai vu en fin de blog ce texte de Julos Beaucarne, je l'écoutais en boucle à l'adolescence, j'aime sa voix de gorge très particulière.
RépondreSupprimerAh oui, Julos Beaucarne, j'ai connu ce texte grâce à une aminaute, Françoise. Il m'a tellement inspiré que j'ai voulu le mettre sur mon blog. Je le relis régulièrement. Bises Zoé, à bientôt.
SupprimerJoli sentiment d'empathie envers l'enfant qu'on écartèle et qui s'interroge.
RépondreSupprimerTa petite fille a une immense chance d'avoir sa grand mère pour confidente.
Bises.
Et moi j'ai une immense chance de l'avoir comme petite-fille. Lors du décès de ma mère, il y a deux ans, tu ne peux savoir combien elle a été présente pour moi, notamment le jour des obsèques. Ce fut un vrai réconfort de la savoir là, me serrant la main, toute en délicatesse. Bises Saravati.
SupprimerC'est important qu'ils aient un point de repère... c'était toi pour ta petite-fille.
RépondreSupprimerPasse une douce soirée. Bisous.