Georges Braque (1906) Le port de l'Estraque
"Soyez heureux sans raison, comme un enfant. Si vous êtes heureux pour une raison en particulier, votre bonheur est menacé, parce que cette raison peut vous être enlevée."
Deepak Chopra
J'aime beaucoup cette phrase de cet écrivain-penseur américain, d'origine indienne.
Ne nous arrive-t-il pas à nous tous de nous morfondre pour telle ou telle mésaventure qui nous arrive, telle déception, telle rupture, telle trahison, telle incompréhension. La tristesse nous envahit, la colère, la rancoeur nous inondent, on se monte la tête dans nos interprétations de la situation réelle, des pensées négatives nous envahissent, entretiennent notre état, abimant notre mental et notre corps.
Et si nous parvenions tout en identifiant l'évènement, à empêcher notre cerveau de gamberger, à mettre à distance ce coup du sort, à laisser filer nos ressentis et à s'immerger au plus profond de nous et laisser éclore un sentiment de plénitude, d'apaisement, de paix intérieure. Nous nous surprendrions alors à ressentir le bonheur profond de nous sentir vivant, vibrant, ouvert à nous-même et aux autres.
Certes, c'est l'idéal mais sommes-nous faits pour intérioriser, pour chercher la plénitude directement ? Ne devons-nous pas passer par différents sentiments avant de trouver cette plénitude ? Peut-être avec l'âge venu, sommes-nous capables d'un tel acte héroïque ? Cela s'appelle la sagesse non ?
RépondreSupprimerJe t'embrasse
C'est tout à fait vrai, ma chère Moun, que trouver la plénitude passe également par l'action. Mais en ce qui me concerne, j'ai tellement été dans l'action dans toute ma vie que désormais, arrivée à l'âge de la maturité, j'aime être dans l'intériorité, dans la philosophie, dans la méditation. Cela me fait un bien fou. Cette mise à distance des émotions, des interprétations des évènements n'empêchent pas au quotidien de se mettre en mouvement, bien sûr que non, mais différemment avec un sentiment de bonheur profond qui nous rend bien plus réceptif à la Vie, aux vibrations de la nature et des autres. Je t'embrasse, ma chère Moun.
SupprimerNous avons eu presque la même idée d'article hier.
RépondreSupprimerJe vais aller me coucher maintenant
Gros bisous
J'ai vu cela Violette. Nos billets vont dans le même sens. Je t'embrasse.
Supprimerêtre heureux sans raison, cela peut paraître absurde...et pourtant n'est-ce pas la sagesse même
RépondreSupprimerAbsurde ? cela me semble en fait jubilatoire. Un sentiment profond de bonheur, de joie de vivre qui montent des profondeurs de notre être, c'est possible si on se recentre sur soi, sur ses émotions, ses ressentis en les laissant éclater comme des bulles. On se sent alors léger et disponible pour l'extérieur, les autres, le partage...Merci pour ton commentaire qui me permet de préciser encore un peu ma pensée et de la partager avec toi. Je t'embrasse, ma belle Gazou.
SupprimerCoucou Malou..
RépondreSupprimerJe musarde depuis quelque temps chez toi.. et j'aime bien ce que tu fais ... je voulais te le dire.. et te transmettre de ma Provence humide, ici comme ailleurs, mon amitié sincère.
Je t'embrasse.
Den
Ravie de t'accueillir en ma maison-blog, chère nouvelle venue. J'espère que j'aurai le plaisir de te revoir ici car nous avons sans aucun doute à partager si j'en crois les billets intéressants que j'ai pu lire chez toi. Je t'embrasse.
SupprimerPS Je pense que ta Provence humide et ma Bretagne, éclaboussée de pluie ne sont plus au diapason, si j'en crois la météo et le soleil qui arrive chez toi.
.. moi chez toi, toi chez moi..
Supprimerça y est !
nos commentaires échangés..
un timide soleil a montré son bout de nez.
Enfin.
Mais ce n'est pas encore le plein été.
Demain ?
Amicalement à toi.
Den
Je suis totalement d'accord avec toi Malou...mais...il faut qq jours pour calmer les pensées négatives et retrouver la clairvoyance !
RépondreSupprimerbizzzzzzzzzz
oui, Josette, il faut du temps pour trouver cette sérénité mais il est si important d'essayer et de progresser dans la sagesse de la maturité... ainsi trouve-t-on le bonheur, la joie de vivre juste sans raison, comme ça, comme une belle fleur qu'on s'offre le matin au réveil.
Supprimerje suis heureux désormais de connaître cette phrase que je vais mémoriser, pour la goûter comme un bon fruit.
RépondreSupprimerMerci Malou
merci Yanis de marcher du même pas que moi, cela réconforte de savoir que des petits cailloux semés sur le chemin servent à d'autres amis dans leur propre cheminement. Amitiés salines, cher Yanis.
SupprimerDifficile de mettre en pratique cet adage. Une utopie? Une sagesse?
RépondreSupprimerC'est bien de lire de belles paroles, il en reste toujours des traces.
Belle soirée Malou.
Evelyne
Difficile ? les choses faciles sont souvent insipides, fades et sans couleur. Lorsqu'on s'astreint à une nouvelle façon de vivre, c'est un peu comme le piano : faire ses gammes, apprendre le solfège et puis ensuite jouer et s'entraîner... ainsi va le bonheur : s'imprégner de philosophie, la laisser infuser en soi et peu à peu lâcher prise, s'abandonner et laisser un sentiment de bonheur nous envahir. Je t'embrasse Evelyne, à bientôt.
SupprimerBonsoir ma chère Malou,
RépondreSupprimerTout d'abord, j'aime beaucoup la toile de Braque. Elle est belle et lumineuse.
Quant à la citation "Soyez heureux sans raison, comme un enfant. Si vous êtes heureux pour une raison en particulier, votre bonheur est menacé, parce que cette raison peut vous être enlevée."
Deepak Chopra
Je suis d'accord, jusqu'à... comme un enfant... mais je pense que l'on peut être heureux pour une raison en particulier, sans que notre bonheur soit menacé...
C'est mon point de vu, bien entendu et chacun peut l'interpréter comme il sent.
Belle soirée Malou et je te souhaite un très beau week-end de Pentecôte :-)
Bien sûr, chère Denise,qu'un évènement, une situation peut nous rendre heureux. Ce que veut juste dire ce philosophe c'est que si on attend justement cet évènement générateur de bonheur, le bonheur disparaîtra lorsque sa cause se sera dissipée. Si on se laisse gagner par un bonheur sans raison, celui qui vient de l'intériorité de notre être, alors ce bonheur là perdurera au-delà des évènements. J'ai tellement aimé par exemple la joie de vivre de Soeur Emmanuelle, elle me paraît le bon exemple de ce bonheur inconditionnel. Merci pour ton commentaire. Je t'embrasse. A bientôt.
SupprimerJ'apprends cela à mes soirées méditation et pleine conscience, et j'essaie de le mettre en pratique. J'aime beaucoup ton billet, ma chère Malou. Plein de gros bisous et une belle fin de semaine, ma douce Amie. :-)
RépondreSupprimerTu participes à des soirées méditation ? oh! il faudra qu'un jour (si tu veux bien) tu me parles de cela. Heureuse que mon billet te parle, ma chère Françoise. Mille bises ventées.
Supprimer« l'important c'est aussi de se sentir heureux au plus profond de nous, juste le fait d'être en vie et en bonne santé, en communion avec la nature, les autres. » Oui, Malou, c'est cela aussi l'important. Merci à toi pour ces mots laissés chez moi. Je t'embrasse fort.
RépondreSupprimerTu vois, nos pensées se rejoignent. Merci pour ce partage qui me fait infiniment plaisir. Je t'embrasse fort, ma chère Fran çoise.
SupprimerUn bien beau texte auquel j'adhère complètement, ne gardons-nous pas toujours en nous notre âme d'enfant...
RépondreSupprimerJe t'embrasse chère Malou et te souhaite un agréable week-end.
Ce n'est pas donné à tout le monde, Edith, de garder son âme d'enfant. La vie devient alors sérieuse et triste, encalminée de pensées noires et pessimistes. Je sais que toi, tu la conserves au plus profond. Je t'embrasse.
SupprimerC'est vrai que ce sont de belles pensées à méditer.
RépondreSupprimerMerci pour ces partages, Malou.
Passe une douce soirée.
A méditer, à s'approprier puis à infuser dans sa propre vie. Merci pour ta visite, Quichottine.
SupprimerBonjour Malou,
RépondreSupprimerMagnifique billet. Oui, je suis bien d'accord avec toi. Et face à cette belle œuvre ( j' aime!!!) rêver et se laisser emporter.Suis en pleine créations de pastels sur le thème de la magie et du fantastique...
Il fait soleil ce matin chez moi. Cela m'ouvre à l'optimisme! :)
Bisous de douce journée
Martine
Merci pour ton com, Martine. Ton projet de pastels sur le thème de la magie et du fantastique doit être magnifique à mettre en oeuvre. J'ai hâte que tu nous le fasses partager. Bises de fin de week-end humide et venteux mais le soleil est dans nos coeurs, non ? (sourire!)
SupprimerComme une sérénité intérieure, les évènements non dépendants de nous, nous passeraient dessus ... sourire, hélas, pas toujours si aisé que dans l'aime haut :) mais c'est bon de le dire, de le redire, d'y croire enchoeur et en corps ... Tu as raison de penser à Braque ... ne pas se braquer sans cesse sur tel ou tel énervement en ruminant, ça nous "estraque" ! :)
RépondreSupprimerMerci pour tes visages de vivre, ma chère Malou, en lesquels je me reconnais, vers lesquels j'essaie de tendre, tant bien que mal, mais ensemble, partager ça, "se le dire", comme ça nous rend plus en compréhension les uns des autres.
Tu vois, je mettrai un grain de rire ! ( à défaut d'un grand ) dans le prolongement de cette philosophie ! L'humour aide bien quand nos tristesses récurrent hantent !
Je t'enrise ( prononcer à l'anglaise ) pour changer ! comme une enfant ! avec un sourire, même s'il fait du vent ou de la pluie !
Que tes mots me font du bien, ma chère Veronica. Comme tu le sais, je ne m'en lasse jamais. Ils sont le sourire, l'humour et le rire si indispensables à la vie, comme une source d'eau-vivre à laquelle on s'abreuve pour s'énergiser. Les m'haut(s) pas toujours aisés à intégrer dans notre vie ?...mais tu sais les m'haut nous dire vers le haut, vers l'essence-ciell, mettent en musique nos ressentis intérieurs, expurgent nos démons pour peu que l'on plonge en soi-même, seuls ou avec une aide.
SupprimerOui, comme tu le dis partager cela, "se le dire" nous met en relation et en résonance. Nous nous "éclairons" les uns les autres et c'est chouette. Je t'enrose de mille fragrances, toi Veronica, l'amoureuse des roses.
C'est ce que je tends à faire, et globalement, j'y arrive plutôt bien. Et puis parfois, comme en ce moment, des faits concrets du présent ne se contentent pas "d'être frustrants" mais font ressurgir, même sans le vouloir, des blessures profondes du passé qu'on croyait maitriser. Sur le coup, on pense que l'évènement du présent est "horrible" mais en fait est exacerbé par cette résurgence. je le sais, et j'y travaille vraiment. Parfois, la fatigue n'aide pas. Le principal est de "repartir comme en l'an quarante" non ? ;) Bon dimanche, bisous
RépondreSupprimerOui, Kristel, l'essence-ciel est de repartir d'un bon pied, avec courage, de laisser filer ses mauvais ressentis, s'abandonner à la vie vibrante qui palpite en nous et ainsi ressentir du bonheur. Je pense fort à toi Kristel et t'embrasse.
SupprimerEncore faut-il être au clair avec ce que signifie " être heureux" et la, autant de définitions que d'individus... La lecture de Comte-sponville aide beaucoup a comprendre pourquoi il ne faut pas céder aux sirènes extérieures qui nous présentent une idée préfabriquée du bonheur, mais bien plutôt essayer d'écouter sa petite musique intérieure... Ce que je fais aussi souvent que je le peux.
RépondreSupprimerLa citation me convient parfaitement, vu que je suis une enfant au fond de moi ad vitam aeternam...
Bon dimanche chère malou.
Merci Célestine de me conduire sur les pas de Comte-sponville, un auteur que je n'ai pas assez lu. J'aurais plaisir prochainement à me plonger dans ses derniers ouvrages car c'est un philosophe prolixe (sourire). C'est vrai que la nature du bonheur peut être différent d'un individu à l'autre quoi que... ne t'est-il jamais arrivé de ressentir un bonheur sans raison, cette espèce de jubilation profonde qui inonde et nous met en joie...comme cela...une sorte de geyser qui perce sans prévenir....cela m'arrive et c'est magnifique de sensation. Bon début de semaine, ma chère Célestine, heureuse de ton passage dans ma maison-blog.
SupprimerJe découvre ton univers suite à ton passage chez moi...et je m'y sens aussi un peu chez moi, Deepak Chopra, cette phrase, le sens de ton billet... ça me parle complètement :-) Chouette alors!
RépondreSupprimerA bientôt.
oui, chouette alors d'être en symbiose sur ces ressentis de bonheur...c'est si rare de se trouver en empathie avec un(e) autre...un joli cadeau..merci beaucoup Sarah et à très vite.
SupprimerTout cela est la sagesse même. Soyons heureux !... Bisous
RépondreSupprimerOui et partageons ce bonheur...sans cela il se délite. Bisous à toi aussi, cathycat.
SupprimerCes paroles résonnent en moi et ... tombent à pic aujourd'hui !
RépondreSupprimerJe reviendrai parcourir + en détail ton blog que je viens de découvrir car il fait beaucoup de bien ! Merci.
Elles tombent à pic ? vivrais-tu des choses difficiles ?... alors abreuve-toi de ces paroles, laisse-les infuser et les évènements te paraîtront plus légers... Reviens ici quand tu veux...avec grand plaisir.
SupprimerJ'aime aussi être dans l'intériorité, lâcher-prise et savourer le quotidien...
RépondreSupprimerJ'y arrive de plus en plus souvent, mais parfois la colère, la révolte me submerge comme une vague folle sur la plage ( sérénité)!!!
La fougue de mes ancêtres catalans ? :-)
Ta solution est celle d'une sage Malou, mais le problème est qu'il est souvent difficile de mettre en oeuvre une telle attitude lorsque tout nous semble noir et désespéré. C'est un réel apprentissage que celui de l'optimisme et du bonheur. Une longue route, à prendre "obligatoirement" en essayant d'éviter les écueils inévitables rencontrés.
RépondreSupprimerMerci pour cette belle leçon d'humeur positive.
Bises à toi
C'est très sage de prendre la décision d'être heureux. C'est aussi difficile d'y arriver, mais je crois qu'on le peut. L'apprentissage est long, cependant.
RépondreSupprimerBon dimanche et merci pour ce texte.
Le bonheur est d'abord là, avant tout, en premier, se tenant debout ou agenouillé à nos côtés. Mais nous brouillons notre vision de tant d'illusions et d'inutiles misères.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet auteur aussi.
Ce blog est une perle à même l'irisé de son propre coquillage!
sincèrement,
Hélène*