Vaste sujet sur lequel je reviendrai. Pour l'heure, je limiterai le propos à un mode vacancier que nous aimons : l'accueil de nos chicoufs, ces petits êtres adorables, enfants de nos enfants.
Nous les accueillons avec délice lors des vacances scolaires, "chic" ils arrivent et "ouf" nous les voyons repartir avec le sentiment du devoir accompli à savoir leur avoir offert des vacances parfumées à l'amour et aux activités ludiques et culturelles.
Nous les accueillons avec délice lors des vacances scolaires, "chic" ils arrivent et "ouf" nous les voyons repartir avec le sentiment du devoir accompli à savoir leur avoir offert des vacances parfumées à l'amour et aux activités ludiques et culturelles.
J'avoue que recevoir, en vacances, 7 petits-enfants pendant 3 semaines avec en prime un couple de parents pendant 15 jours est un exercice difficile dont je modifierai l'an prochain les contours, mais là aussi ne partons pas en digression, revenons au sujet du plaisir et du bonheur.
Pourquoi avoir ainsi partitioner le temps de notre retraite et réserver le temps des vacances scolaires à l'accueil de ces enfants ? Ce projet s'inscrit naturellement dans celui du sens donné à notre retraite. Monsieur Chéri-chéri et moi, nous nous sommes passionnés pour notre activité professionnelle qui fut très chronophage. Malgré tout, j'ai pu grâce à un temps partiel, équilibrer profession et vie familiale.
La retraite venue, un sens devait être donné à cette nouvelle page de vie. J'ai commencé par me passionner pour une activité relationnelle d'écoute pour laquelle j'ai été formée. Et puis est venu le moment des naissances. Une passion nouvelle de transmission et d'accompagnement est venu bousculer ce bel ordonnancement.
Comme nous, autrefois, ces jeunes parents sont pris par une vie active débordante. Nous avons le temps et aussi un rythme plus lent propre à la maturité de l'âge. Ainsi, dans une belle harmonie, peuvent se rencontrer les plus jeunes et les plus âgés de la famille. Pas question cependant de nous faire phagocyter par la jeune génération. Au quotidien, d'autres passions sont à vivre. Une distance géographique nous conduit à réserver la case vacances scolaires à nos chers petits. Le reste du temps nous appartient.
Ce bonheur partagé c'est d'abord du plaisir. Cette sensation puissante de contentement, de satisfaction extrême à partager le rire, les jeux, les activités diverses et variées.
C'est aussi ce sentiment d'accomplissement, de dépassement quand on va au bout de soi pour répondre à la demande junior ou la susciter. Les efforts faits pour leur faire découvrir des pans inexplorés de la culture, de la beauté, de la nature, du divertissement, pour comprendre leurs passions ou partager, par exemple, leurs goûts musicaux. Ecouter moults musiques indigestes pour enfin savourer la pépite qui nous met en extase eux et nous. Ecouter, comprendre et répondre à leurs interrogations si éloignées des nôtres. Remettre en perspective des ressentis de l'immédiateté. Se situer à la place de... exige un effort d'adaptation évident qui nous met en joie quand : "chouette, mamou tu as tout compris" ou bien nous interpellent lorsque des remarques bien "envoyées" nous mettent face à nos contradictions réelles ou supposées ; sur ce dernier point, vive l'adolescence !!!
C'est bien sûr, un sens donné à la vie, celui de la transmission des valeurs, si exaltante pour nous. Cela est bien facile et jouissif quand les parents ont façonné un terreau propice. Plus difficile dans les fratries recomposés où les codes de vie sont si différents que leur lecture en devient, souvent, malaisée et frustrante. Et pourtant là aussi, la valeur tolérance peut être approfondie tant au niveau des adultes prompts à vouloir transmettre par les mots alors que la transmission par l'exemple est tellement plus importante et efficace.
Après une pause de quelques jours, les vacances aoûtiennes déroulent sur le même mode, plus léger car le nombre de chicoufs s'amenuise. Le côté culturel va pouvoir être approfondi. Fini le temps des G.O de colonies de vacances! Le plaisir va s'intensifier, le sentiment d'accomplissement se renforcer et la quête de sens se rassasier.
Nous allons également faire connaissance avec notre petite-fille naissante, entrevue quelques jours seulement depuis la maternité. Quel plaisir rare et précieux que de faire connaissance avec le premier enfant de votre dernier fils, vous savez le p'tit dernier, couvé comme pas possible mais que vous avez néanmoins rendu pleinement autonome et responsable, but de toute éducation réussie.
Dans quelques semaines, nous aurons à gérer le vide et nous recentrer sur notre vie de couple, de sexa au temps libre savourant chaque minute de notre existence, exprimant notre gratitude pour cette belle vie, vivant nos passions personnelles et refaisant le plein d'énergie pour les vacances scolaires d'automne.
Et vous, vos vacances ? plaisir ou bonheur ?
quel sens donnez-vous à ce temps
dans votre existence d'actif (ve)* ou de retraité(e)?
Belles vacances à tous !
* le mot "actif" s'applique aussi pour moi aux personnes en recherche d'emploi car cette quête de travail est un temps d'activité intense qui requiert un grand investissement.
。♡♡彡 MERCI chère Malou pour cette belle publication.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup de plaisir à te lire.
Quand le temps de la retraite, un nouveau rythme s'installe.
Je ne suis pas à la retraite et pourtant je ne travaille pas. Néanmoins pour apprécier les vacances, j'aime avoir dans ma vie quotidienne des horaires, un planning et je me fixe des objectifs (même si ces objectifs sont vraiment sans importance particulière). De cette façon, quand je suis "en week-end" avec mon Patrice je ne fais vraiment rien. Le rythme du quotidien est rompu.
Quand je suis en vacances et que les enfants et petits-enfants ne sont pas loin (comme en juillet dernier en France) je me rends disponible pour eux, comme tu le fais si bien avec ta petite famille.
J'imagine l'émotion de voir l'enfant de notre "petit dernier" ! C'est particulier n'est-ce pas ? J'espère avoir un jour ce plaisir. Quel bonheur de voir ta petite-fille !!!!!
MERCI chère Malou pour ce beau partage.
BISOUS d'ASIE jusqu'à toi :o)
☆ ★ ☆
En vacances, tu ne fais vraiment rien....les doigts de pied en éventail quoi ! et bien c'est une belle conception du lâcher-prise et sans doute devrais-je plus souvent m'offrir ces temps de "rien" qui font aussi le sel de la vie. Quant au p'tit dernier, je vois que mes mots entrent en résonance, toi qui a dû chouchouter ton p'tit dernier. Mais je suis sûre que là aussi, tu as su lâcher. Bises de France vers ton lieu de vie actuel à partager avec ton Patrice, bien chanceux d'avoir une belle telle que toi.
SupprimerJ'avoue que j'ai et j'avais des passions, alors je ne me suis pas posée le problème de la retraite ni des vacances, il y a tant à faire dans un grand jardin aussi, il y a les chevaux, la découverte des itinéraires, le jardin, les fleurs, l'écriture, la photo, les enfants, la vie est bien remplie, nous tentons de partir 3 jours par ci, une semaine par là, enfin une semaine par an, pour ne pas laisser les chevaux trop longtemps à nos enfants qui travaillent même si nous partons lorsqu'ils se contentent de la pâture, de l'eau et de l'ombre, à la belle saison, hors juillet-aout, d'un peu de surveillance, quoi...
RépondreSupprimerEt puis notre petite-fille Julie est arrivée sur le tard que nous souhaiterions même voir plus souvent aussi... Donc pas de soucis de ce côté là... Mais rien n'est jamais parfait ! Nous avons donné beaucoup pour une association durant 10 ans et maintenant on a laissé la place aussi... Pour nous la retraite c'était il y a un bon moment déjà...
Merci d'être passée sur mes images...
Bonne soirée Malou
Marine (GG+)
Coucou, Marine. Bienvenue dans ma maison-blog ! Oui, je vois que ta vie est bien différente de la mienne mais c'est ça qui est chouette dans les échanges entre blogueuses, la différence et la tolérance. Je n'ai pas fait attention où tu vivais, j'irai voir cela sur ton blog si tu l'as indiqué. En tout cas, je t'imagine dans ta vie au plein air avec tes chevaux et...l'écriture, le jardin, les fleurs, les enfants (passions communes) et la photo que je ne maîtrise pas encore (APN compact) mais je pense que je vais m'y mettre bientôt puisque j'ai entendu chuchoter qu'un présent de réflex numérique pourrait se faire! Heureuse petite-fille d'avoir une mamie aussi chaleureuse et passionnée( A bientôt de te lire, Marine. Belle fin d'après-midi.
SupprimerCoucou Malou :-)
RépondreSupprimerComme tu le sais, je ne travaille plus depuis octobre 2013, la société pour laquelle je travaillais, ayant déposé le bilan. Je devais travailler encore trois ans, et je me suis donc retrouvé sans travail plus tôt que prévu, et vu la conjoncture actuelle, je peux me considérer déjà comme une retraitée, bien que chômeuse. Je dois dire que durant les premiers mois de ce "repos" forcé, j'ai été assez désorganisée, et un peu perturbée, je dois le dire. Mais j'ai vite réagi, et je me suis dit que finalement, c'était une aubaine. Et en effet, depuis que je ne travaille plus, je profite pleinement de ce temps qui m'est offert et aussi, et bien sûr, de mes petits enfants. Si la nounou est malade, si l'instituteur est absent, hop ! nous prenons la voiture et nous allons garder les petits (ceux de Lyon, à une heure de route de chez nous, les bretons ce serait un peu loin... (rire)). En ce qui concerne les petits bretons, justement, nous pourrons dorénavant aller plus souvent leur rendre visite, chez eux. Nous pourrons aller à la fête de l'école de Timothé. Plus rien ne nous empêche de partir quand on veut. Et puis, en dehors des vacances scolaires, où nous avons également nos petits chicoufs de Lyon, nous avons tout plein de choses si intéressantes à faire. J'ai envie de faire tellement de choses d'ailleurs que je me disperse un peu trop. Il va me falloir faire un choix, car, même si je ne travaille plus, je ne peux pas tout faire non plus. Et puis, prendre du temps aussi pour rester chez moi, profiter de ma maison et de mon jardin. Enfin bref, je pourrais en écrire des pages encore, mais je dois m'arrêter, car nous allons partir cet après-midi quelques jours dans la petite maison bleue, et je dois préparer les affaires. :-)
Belle semaine à toi, Malou, et vraiment ravie de ton retour ! :-)
Je t'embrasse fort, ma belle.
Coucou ma chère amie ! Sais-tu qu'il est fort intéressant de voir qu'à situations comparables, nous avons tendance à réagir de même. Je suis ton aînée de quelques années et ai vécu ce moment où l'on est inactive avant l'âge habituel sauf qu'en ce qui me concerne, je l'ai choisi (enfin en partie!). Comme toi, je me suis lancée dans une boulimie d'activités, de rendez-vous divers, noircissant mon agenda jusqu'à plus soif. Et puis, j'ai pris le temps de me poser (comme toi) et à l'occasion d'un déménagement j'ai changé de style de vie. D'une vie trépidante, je vis actuellement une vie apaisée qui m'a réparée de bien des maux intérieurs. J'aurai sans doute l'occasion d'en reparler. Alors oui, vivre pleinement son couple, profiter de sa maison, de son jardin, lire, écouter de la musique, se reconstituer un cercle social de proximité(déménagement) sans oublier ses amies géographiquement lointaines, participer à des activités culturelles soigneusement sélectionnées et puis bien sûr prendre soin de ses petits-enfants pendant un temps choisi, c'est actuellement ma vie et elle me convient superbement. Je t'embrasse fort, ma chère Françoise. Heureuse moi aussi de mon retour.
SupprimerOui ma chère Malou, quel bonheur de recevoir les chicoufs mais as-tu remarqué que plus tu vieillis, plus ils sont nombreux, plus ils deviennent exigeants.
RépondreSupprimerGarder un ou deux petits chicoufs bien sages et obéissants, les emmener voir poules et canards puis les poser dans la poussette pour le retour, recevoir les compliments de la voisine qui les trouve beaux et s'étonne d'une si forte ressemblance avec untel, s'asseoir sur une chaise et les regarder tourner sur un manège, lire cent fois la même petite histoire puis les regarder s'endormir, c'est du pur bonheur .
Mais lesté de quelques années supplémentaires ( voire aussi quelques kilos) et devoir en recevoir 5, 6, 7 ou plus n'est plus du tout le même exercice. Finie la petite promenade aux canards, il faut les emmener à la piscine, les accompagner à "accrobranches "ou dans des manèges de plus en plus fous. Et bien entendu, qui fait trempette pendant deux heures au milieu d’un brouhaha insupportable, qui reste suspendu comme un saucisson aux branches les plus hautes, qui, à la fête foraine, se retrouve sans dessus dessous comme le linge dans la machine à laver, en général, ce n'est pas la Mamie ...
Et selon toute logique, cela ne va pas s'arranger, je lance donc un appel désespéré : "Chicoufs ayez pitié de vos Papis".
Bien tendrement Malou
Ah cher Jean, on sent du vécu dans ton com! J'aime beaucoup ton humour mais ça tu le sais. J'entends combien parfois faire plaisir aux petits-enfants demande de l'énergie aux papis. C'est vrai que mon billet en parlait peu. Tu as ainsi fort utilement compléter mes dires. Ceci dit, l'accrobranche peut se regarder d'en bas, la piscine un jour ou l'autre, les enfants grandissant, tu pourras faire des longueurs avec eux au lieu de faire trempette et la fête foraine là aussi dans quelques années, ils seront plus autonomes pour aller seuls dans les "machines à laver" (éclat de rire). Mais bon d'autres petits chicoufs naîtront peut-être et vont venir compliquer la donne. Alors bon courage pour ces chicoufs que tu adores.
SupprimerJe me rends compte que j'ai un peu fait un hors sujet... Tu parlais "vacances", je crois ? Mais je me sens en vacances toute l'année maintenant, et quel plaisir !... Nous sommes partis une semaine en Bretagne, début juillet, et nous avons ramené les petits bretons avec nous pour une semaine. Ils ont grandi, et on peut faire maintenant avec eux tout plein de sorties enrichissantes et amusantes. Idem avec les petits lyonnais, bien qu'avec Noé, il faille choisir des sorties un peu différentes, il n'a pas encore tout récupéré, et a encore un peu de mal à se concentrer. Nous avons donc eu une semaine les petits bretons, et la semaine d'après les petits lyonnais, et cela n'a été que du bonheur, vraiment. Les petits lyonnais vont revenir la dernière semaine d'août. Avoir ses petits enfants sans les parents, c'est vraiment très bien, les relations sont toutes autres, et les enfants sont différents eux aussi.
RépondreSupprimerEnfin voilà en ce qui concerne mes vacances, Malou ! Et sur ce, je file ! :-)
Gros bisous, et belle journée ensoleillée.
Du hors sujet ? pas tant que cela Françoise et puis tant pis, tes propos étaient fort intéressants. Là aussi je souscris à tes dires. Je vois néanmoins que tu es plus sage que moi, prenant en vacances tes chicoufs par fratrie de 2 ce qui est quand même plus facile à gérer. Je crois que l'an prochain, je vais revoir cela. J'ai pu quand même faire des sorties culturelles avec 2 à 3 petits intéressés par la sortie et là c'était du bonheur magique que de partager des connaissances et des découvertes. Se transformer en G.O de colonies de vacances avec de surcroît en prime un couple de parents, j'en ai vu les limites cet été et nous en tirerons les enseignements pour le futur. Gros bisous soleil et belle journée à toi. Le jardin délaissé depuis un mois m'attend.
SupprimerMon mari se retrouverait bien dans le commentaire de Jean Navet... C'est vrai que vu que l'on a 4 petits-fils, le papi est davantage mis à contribution que moi pour les aider dans les acrobranches, ou autres jeux ! et ce n'est pas toujours évident ! (rire)
RépondreSupprimerAh les papis ! parfois ils osent dire tout haut ce que notre dévouement féminin légendaire tait ou enrobe d'oubli de soi (vieux réflexes ancestraux qu'on a bien repéré, juré de s'en débarrasser et qui colle à nos basques depuis des générations!!!). La prochaine fois que j'irai voir le papi dans sa machine à laver (éclat de rire) je penserai à toi et surtout à ton chéri (sourire). Bises.
SupprimerFaire des longueurs avec mes petits-enfants dont certains ont le niveau 5 et plus, sans compter que chaque année, la piscine me paraît de plus en plus longue, ils doivent l'allonger en cachette.
RépondreSupprimerEt puis, "Papi, on fait la course, on fait un concours de plongeons, celui qui va le plus loin sous l'eau a gagné" etc etc etc.
Aujourd'hui, au 4 fois 4 nages, je préfère de loin le 4 fois 4 siestes.
allez cher toi, ne te fais pas plus vieux que tu n'es. Le plaisir pour les petits-enfants n'est-il pas de partager avec un grand-père adoré plutôt que de faire de la compèt. ?
Supprimeret les enfants ce n'est pas de tout repos, la vie de travail change quand on devient retraité on trouve d'autres occupations qu'on a pu faire en travaillant et à ce qui paraît que les retraités n'ont pas le tps de s'ennuyer
RépondreSupprimerpas le temps de s'ennuyer, c'est certain. Tant d'occupations nous attendent et puis aussi une certaine envie de déguster la vie par petites lappées gormandes en prenant le temps, ce temps que la vie dite active nous refusait....merci à toi flipperine. A bientôt.
SupprimerAh ! si le temps m'était conté (!!)...... les vacances ! (connais pas) faudrait pourtant... sais pas dire non !! quatre générations à suivre... pas à pas... c'est du travail, n'est-ce pas... et pourtant je suis une jeune retraitée depuis 2008...
RépondreSupprimerMerci Malou pour ton billet si complet dans lequel tout un chacun peut se retrouver.... bravo pour ton énergie, ton sens du partage... ma fille aînée vit avec moi et je dois être très présente pour elle... mes 3 petits-enfants, des garçons, ont 13,8 ans et 20 mois aujourd'hui, résident à 10 kilomètres de chez moi, maman presque 93 ans, à quelques arpents.... mes "chicoufs" trop mignons, mais demandent, tu le sais, un rythme qui n'est plus forcément le mien... mais "mamy, allez... "..de temps en temps j'aimerais bien penser un peu à moi... mais pour l'instant, ce n'est pas possible.... bientôt ce sera la rentrée, et peut-être un peu de repos à l'horizon....
Ma chère Malou,... essayons de ne pas nous ennuyer !! tu t'ennuies toi ?
Bisous du matin.
Den
Hi ! Hi ! hi! "Je m'ennuie" me disait récemment ma petite-fille aînée de 13 ans. Et oui, à 13 ans, on s'ennuie, on se languit et à plus de 60 ans, on mord la vie à pleine dents, on prend soin de ce temps qui passe, on perçoit parfois des moments difficiles mais on rebondit avec gourmandise.... tant et tant à faire et si peu de temps devant.... et puis, ma chère Den, il nous faut aussi parfois des temps de lézardage, de médidation, de lecture, de musique, ces temps arrêtés et si pleins d'émotions !
SupprimerQuatre générations, dis-tu... chez moi l'une a disparue, hélas, il y a deux ans, ma mère partie à l'âge de 92 ans, ce fut dur avant, pendant et après. Et ta fille aînée qui nécessite ta présence attentive.... prends bien soin de toi car parfois à trop s'occuper des autres, on craque et la remontée est dure... bises vespérales à toi et à tes chicoufs qui doivent être bien mignons. A bientôt ma chère Den.
Tu as vraiment bien décrit ce que je ressens aussi...
RépondreSupprimerLes vacances, ce sont un peu aussi les "chic/ouf", leurs parents, les amis qui ont peu ou prou besoin de nous mais qui par cela nous conduisent à faire de nouvelles découvertes...
Sortir, pour mieux retrouver ensuite son arbre.
Je continue à penser que c'est important.
Bisous et douce journée. Heureuse que tu sois là, même si je ne passe sans doute pas assez souvent.
Merci pour ta visite, Quichottine. Passe quand tu veux, à ton rythme car je sais tes aminautes nombreux. Si nous nous rejoignons dans nos ressentis, c'est un beau partage, alors. "Sortir pour retrouver ensuite son arbre", voilà qui dit bien ce que je vis. En ce moment, je suis perchée sur une branche avant d'en redescendre dans quelques jours pour accueillir une nouvelle arrivée de chicoufs et de parents et ce jusqu'à la fin de ce mois. Bises à toi et à bientôt.
SupprimerOUi, bien sûr qu'on est contents de les voir nos petits enfants et quand l'un d'eux nous fait la surprise de s'invieter à midi alors qu'on le croyait occupé ailleurs, c'est du bonheur vraiment...Et quand ils viennent à plusieurs et pour plusieurs jours aussi, même si, quand ils s'en vont, on est contents aussi...parce que..fatigués
RépondreSupprimerProfite bien de leur présence,Malou! Et bonnes vacances !
Merci pour le partage d'expérience, chère Gazou ! je vois tout le bonheur que tu ressens dans tes relations avec tes petits-enfants ! quelques jours et puis de nouveau une arrivée de chicoufs chez nous.... heureuse de ces quelques jours de repos et impatiente déjà de les retrouver. Je t'embrasse. A bientôt.
SupprimerJ' aimerais tant en avoir au moins un...:-)
RépondreSupprimerBisous Malou
je te le souhaite de tout coeur Mathilde. Bisous. A bientôt.
SupprimerJe n'ai pas encore de petits enfants. Et c'est vrai que je me pose parfois la question: qu'elle grand mère serai -je ?
RépondreSupprimerAutant j'ai été une mère poule et attentionnée, autant il me semble que je ne vais pas avoir envie de garder mes petits enfants...cela semble un peu monstrueux ce que je dis, mais après avoir passé une vie a m'occuper des enfants des autres, je ne peux pas avoir comme seul objectif de faire la nounou de mes petits enfants...et le commentaire de Jean Navet abonde dans mon sens !
Mais ce n'est que de la projection, et si ça se trouve je deviendrai gaga des que je les verrai...
Un billet intéressant en tous cas pour ce qui est de la réflexion.
Merci Célestine de continuer à enrichir la réflexion. Ce que tu me dis me plonge une quinzaine d'années en arrière avant la naissance de ma grande petite-fille de 13 ans. Je disais à qui voulait l'entendre : j'ai élevé 4 enfants, pas question de me laisser envahir par eux lorsqu'ils seront parents, pas question de les voir débarquer à leur guise comme nous le faisions avec ma propre mère etc...et puis voilà le piège se referme quand on voit naître le premier poupou si craquant, quand les petits-enfants réclament à grands cris les vacances grand-paternelles, quand.... alors on essaie tant bien que mal de créer un cadre de protection... En ce qui me concerne, la distance m'évite d'être la nounou du mercredi, du soir après l'école ou la garde-malade des infections infantiles. Ce qui est pour moi une grande satisfaction. Du fait, tout le temps des vacances scolaires leur est consacré et nous permet ainsi d'avoir du temps pour nous, bien identifié.
RépondreSupprimerJe comprends que pour toi, en plus, ton activité professionnelle puisse te conduire à te protéger davantage mais....ce sera l'enfant de ta fille ou de ton fils...que tu as élevé en mère poule. Célestine, la petite graine est déjà là, bien enfouie, prête à germer. Désolée, mais le gagatisme te guette! d'ailleurs je t'aperçois déjà sur le chemin tout au loin! lol!!! Ceci dit, bien sûr que le seul objectif d'une vie de sexa n'est pas de faire la nounou de ses petits-enfants...(revoir mon billet). Bises ma belle Célestine. A bientôt.