dimanche 9 décembre 2012
Rêves dévastés
Un éclair dans ses cheveux d'or
la splendeur de l'aurore
fait scintiller ses rêves en multicolore
et gonfler ses seins adolescents
Une main clanche la porte étanche
Force la porte résistante
Le coeur bat à tout rompre
et se déchire éclaté en morceaux épars
Emmurée en son silence
Morcelée dans la désespérance
Elle vit dans une coquille étincelante
l'amande au coeur en déliquescence!
vendredi 13 juin 2008
J'ai écrit ce poème il y a plus de 4 ans.
N'oublions pas que la petite fille, l'adolescente de notre passé, tout au fond de nous, est là, tapie en silence. Ne l'oublions pas, elle a besoin, toujours, que nous prenions soin d'elle. Continuer à la faire vivre, c'est aussi faire la paix avec son être intérieur, celui qui a souffert autrefois, qui a ri aussi. Cela nous aide à nous unifier, à nous rendre congruent dans nos relations avec les autres, à être en empathie avec le vécu des jeunes générations. Il me semble qu'ainsi nous restons profondément vivants, sans laisser l'âge nous rigidifier et nous replier sur un quant à soi sclérosant.
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On dit que l'on garde toujours son âme d'enfant.
RépondreSupprimerDe bien beaux mots posés poétiquement sur tes maux, j'aime.
Bisous et douce soirée chère Malou.
Garder son âme d'enfant, prendre soin de la petite fille qui est en nous et puis un jour panser ses blessures...si on le peut. Bises automnales, chère Edith.
SupprimerOui, tu as raison, Malou. Ne pas oublier de prendre soin de son enfant intérieur, c'est important, oui. Tu l'expliques joliment bien et simplement. Merci à toi d'être si proche de moi dans ta façon de voir et de ressentir les choses. Je t'embrasse fort. Belle fin de dimanche à toi.
RépondreSupprimerSon enfant intérieur : faire lien avec lui, le reconnaître, ne jamais l'oublier et savoir combien il a impacté notre vie d'adulte pour le meilleur et le pire. Bises emperlées de gris, Françoise, miroir de mes ressentis.
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